Dès la mi-juin beaucoup d’oiseaux du nord de l’Europe démarrent leur migration vers leurs sites d’hivernage. Les premiers sont les martinets noirs, dès la mi-juillet ils quittent les villes vers le sud de l’Europe, puis l’Afrique. C’est aussi le début de la migration pour les cigognes blanches.
Ils n’est pas toujours facile de les repérer, en été on a souvent un grand ciel bleu et les ascendants sont très puissants, de quoi les envoyer très haut dans le ciel ! Elles profitent de ces ascenseurs thermiques pour monter le plus haut possibles, sans faire d’efforts. Elles cerclent à l’intérieur toutes ensembles, et petit à petit, elles montent d’un cran à chaque tour. Lorsqu’elles sont suffisamment haut, elles se laissent planer jusqu’à l’ascendant suivant. C’est comme cela qu’elles font leur migration jusqu’en Afrique.
Chaque soir elles font escale pour la nuit, les cigognes migrent de jour. A la tombée de la nuit, elles se perchent dans les arbres pour plus de sécurité. Lorsque les ascendants sont moins puissants, en fonction de la météo et des vents favorables, elles peuvent rester plusieurs jours ou bien repartir dès le lendemain quand le soleil commence à réchauffer l’air.
Souvent en groupe, parfois très nombreuses, jusqu’à plusieurs centaines d’individus. Elles peuvent aussi se déplacer seul ou à deux.
Au bord de l’extinction dans les années 1970, la Cigogne blanche est de retour en France depuis plusieurs années. Grace à des mesures de conservation, de réintroduction et l’installation de plateforme les cigognes blanches n’ont jamais été aussi nombreuses ! Voici un petit film de la LPO sur le sujet : ICI
Aujourd’hui c’est la Charente-Maritime qui détient le plus grand nombre d’oiseaux nicheurs, elles sont aussi nombreuses dans les marais girondins, en France il y a environ 5000 couples.